Mode de financement d’acquisition d’un bien par l’hypothèque

Une acquisition immobilière est tout d’abord un projet à la fois coûteux, mais peut également être la source de nombreux maux. Si dans la solution la plus simple pour devenir propriétaire immobilier reste le prêt bancaire, il est possible de passer par d’autres moyens de financement pour réaliser une telle entreprise.

Le mode de fonctionnement de l’hypothèque

L’hypothèque est une autre forme de prêt que l’on peut contracter auprès des banques ou encore des financeurs, mais avec des modalités bien différentes. Pour pouvoir octroyer un prêt aussi conséquent qu’un prêt immobilier, un banquier demandera à une garantie qui peut se matérialiser sous deux formes.

  • Le cautionnement : une caution se matérialise par un apport financier qui peut se montrer à hauteur de 15 % de la valeur du prêt demandé. Cet apport financier peut être généré à partir d’un compte épargne, ou encore d’un apport personnel ;
  • La valeur marchande d’un bien immobilier : mais cette garantie peut également se matérialiser sous forme d’apport réel comme un bien. Dans ce précis, la valeur marchande du bien deviendra la garantie qui persuadera le banquier pour la validation du prêt ;

Ainsi dans une hypothèque, l’on se retrouve dans le deuxième cas. Et pour financer l’achat de sa maison, l’on peut hypothéquer cette dernière. Et par conséquent, l’on met en gage le bien en question pour débloquer le financement nécessaire pour l’acquisition.

Le coût d’une hypothèque

D’une manière générale, un prêt hypothécaire permet de s’estampiller des règlements traditionnels s’inscrivant dans le cadre des prêts bancaires, à savoir la règle qui impose un taux d’endettement maximal ne pouvant dépasser 33 % des revenus. Par conséquent, il est nécessaire de bien anticiper le coût des mensualités sous peine de voir son acquisition être saisie et mise aux enchères. Un prêt immobilier se basant sur la valeur du bien, le montant du prêt pouvant être contracté est proportionnel à cette dernière avec un rapport ne pouvant excéder 80 %. Mais un prêt hypothécaire peut néanmoins engendrer des frais bien supérieurs à celui d’un prêt traditionnel. Le mode d’acquittement de la dette pouvant être défini de diverses manières, le contractant peut faire le choix de faire des mensualités, ou encore de tout payer en une seule fois, une fois l’échéance terminée. Ce qui peut engendrer des coûts hors norme dans la mesure où l’on se retrouve dans une difficulté financière sévère. Enfin, l’on y ajoute les frais de transaction comme les frais de notaire ainsi que diverses autres taxes comme le cas de la mainlevée de l’hypothèque ou le fait de lever l’hypothèque avant échéance.

Condition d’éligibilité à une hypothèque

Il est possible de souscrire tout bien immobilier à un prêt hypothécaire tant qu’il respecte le ratio montant du prêt sur la valeur du bien n’excédant pas les 80 %, ce coefficient s’appelle ratio hypothécaire. L’idéal est que la valeur de ce ratio oscille entre 70 et 80 %. Ensuite, pour accorder un prêt, le conseiller va également baser ses conditions sur la marge hypothécaire. Ce paramètre s’inscrit dans le cadre de souscription à une nouvelle hypothèque ou encore au prêt déjà en cours.